Une soirée chez Kubrick
- Olivier Sanguy
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juin 2014
11
22:30
Une soirée chez Kubrick
Hello, je sais que ce sujet est quasiment hors-sujet, mais quand on est passionné d'astronomie (et qu'on a mon âge...) on a peut-être été marqué dans son enfance par un film qui évoquait de façon alors totalement inédite et époustouflante l'appel vers les étoiles.
Bien sûr, vous avez deviné, il s'agit du mythique 2001, l'Odyssée de l'Espace.
Pour faire court, mon épouse (en sa qualité de rédactrice en chef d'Espace & Exploration) a été invitée en Angleterre dans la demeure du réalisateur de ce monument du cinéma, Mr Stanley Kubrick, décédé en 1999. Les éditions Taschen y ont en effet tenu un événement le 5 juin pour lancer un livre hors du commun sur le making-of du film (le livre est très cher, 500 €, et remarquable de qualité, mais Taschen publiera certainement plus tard une version plus abordable comme il le font souvent).
Bref, mon épouse connaissant mon coté spatial, astronomie et cinéma, m'a inclus dans les invités médias et j'ai pu visiter le manoir d'où le maître prépara et monta tous ces films à partir de Barry Lyndon (il y a même terminé Shining je crois).
Pleins d'étoiles pleins les yeux ! Ci-dessous, une petite vidéo.
Voilà, ce n'est pas pour crâner, c'est vraiment pour partager.
[/video]
Bien sûr, vous avez deviné, il s'agit du mythique 2001, l'Odyssée de l'Espace.
Pour faire court, mon épouse (en sa qualité de rédactrice en chef d'Espace & Exploration) a été invitée en Angleterre dans la demeure du réalisateur de ce monument du cinéma, Mr Stanley Kubrick, décédé en 1999. Les éditions Taschen y ont en effet tenu un événement le 5 juin pour lancer un livre hors du commun sur le making-of du film (le livre est très cher, 500 €, et remarquable de qualité, mais Taschen publiera certainement plus tard une version plus abordable comme il le font souvent).
Bref, mon épouse connaissant mon coté spatial, astronomie et cinéma, m'a inclus dans les invités médias et j'ai pu visiter le manoir d'où le maître prépara et monta tous ces films à partir de Barry Lyndon (il y a même terminé Shining je crois).
Pleins d'étoiles pleins les yeux ! Ci-dessous, une petite vidéo.
Voilà, ce n'est pas pour crâner, c'est vraiment pour partager.
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juin 2014
12
20:07
Re: Une soirée chez Kubrick
Super interessant !
est ce que tu as pu obtenir le livre en question? ou à defaut, tu as pu le consulter ?
Hervé
est ce que tu as pu obtenir le livre en question? ou à defaut, tu as pu le consulter ?
Hervé
- Olivier Sanguy
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juin 2014
12
22:15
Re: Une soirée chez Kubrick
J'ai pu en effet le consulter et le résultat est remarquable. Le texte de départ est celui de Bizony (une référence) avec des ajouts. L'iconographie est à tomber par terre : ils ont eu accès aux archives Kubrick et à celles de la Warner. Le livre principal comporte de nombreux dépliants permettant des illustrations ou photos grand format. Un livret reprend les images emblématiques du film : issues d'un scan 8K de la pellicule 70mm. Ces deux volumes sont dans un coffret métal qui évoque le monolithe. On ajoute deux autres livres : le synopsis et les notes de production. Le tout dans une énorme boîte.
Édition limitée à 1.500 exemplaires (500 avec une lithographie à 1000 € et 1000 à 500 € sans litho).
http://www.taschen.com/pages/fr/catalog ... dyssey.htm
Édition limitée à 1.500 exemplaires (500 avec une lithographie à 1000 € et 1000 à 500 € sans litho).
http://www.taschen.com/pages/fr/catalog ... dyssey.htm
juin 2014
13
17:53
Re: Une soirée chez Kubrick
Un truc de collectionneurs quoi. ça fait une somme quand même...
Je suis un fan de Kubrick. il s'apparente un peu à David Lynch je trouve dans sa façon de montrer quelquechose de subtil au delà des images. Apparemment le coffret fait 19x44, ça doit faire de sacrés scan de la peloche grand format :-)
Je suis un fan de Kubrick. il s'apparente un peu à David Lynch je trouve dans sa façon de montrer quelquechose de subtil au delà des images. Apparemment le coffret fait 19x44, ça doit faire de sacrés scan de la peloche grand format :-)
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juin 2014
13
18:07
Re: Une soirée chez Kubrick
Je suis aussi un admirateur de Kubrick, véritable analyste de la civilisation humaine et de ses travers via une technique cinématographique très subtile.
Ce "livre" est en effet un objet de collection à part. Comme je l'ai dit, Taschen édite généralement 1 an à 1 an et demi après, une version plus accessible.
Exemple, le Moonfire proposé au départ à plus de 1.000 euros (car il y avait un autographe de Buzz Aldrin) puis ensuite réédité en version "simple" à 30 euros. Une véritable affaire car le format restait généreux.
Ceci dit, 500 euros... Quand on voit le prix stratosphérique de certains oculaires... :shock:
En fait, tout dépend des goûts de chacun. Il y a des façons bien plus stupides de dépenser son argent qu'avec du matériel astro ou des beaux bouquins !
Ce "livre" est en effet un objet de collection à part. Comme je l'ai dit, Taschen édite généralement 1 an à 1 an et demi après, une version plus accessible.
Exemple, le Moonfire proposé au départ à plus de 1.000 euros (car il y avait un autographe de Buzz Aldrin) puis ensuite réédité en version "simple" à 30 euros. Une véritable affaire car le format restait généreux.
Ceci dit, 500 euros... Quand on voit le prix stratosphérique de certains oculaires... :shock:
En fait, tout dépend des goûts de chacun. Il y a des façons bien plus stupides de dépenser son argent qu'avec du matériel astro ou des beaux bouquins !
juin 2014
13
18:17
Re: Une soirée chez Kubrick
okay. Perso je suis pas assez passionné pour investir autant.
Analyse de homme et ses travers, exactement. La violence le sexe, l'ambition, le pouvoir...
Analyse de homme et ses travers, exactement. La violence le sexe, l'ambition, le pouvoir...
- Olivier Sanguy
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juin 2014
13
18:21
Re: Une soirée chez Kubrick
Attends la version "low cost" et tu y trouveras ton bonheur pour de plus un investissement raisonnable.Riky Cosmos a écrit :okay. Perso je suis pas assez passionné pour investir autant.
Analyse de homme et ses travers, exactement. La violence le sexe, l'ambition, le pouvoir...
Pour ta deuxième phrase, oui à 100 %. Le cinéma de Kubrick a souvent été incompris alors que l'œuvre est très riche de sens. Mais c'est ce que tu décris qui doit gêner certains car le portrait de l'humanité et ses travers y est tout simplement sans concession.
juin 2014
13
20:40
Re: Une soirée chez Kubrick
oui ça gene les gens bien pensants de orange mecanique à eyes wide shut! lol
Vaut mieux pas etre un "bien pensant" comme ça t'es pas géné !
L'interet de films de Kubrick, selon moi bien sur, est de pouvoir decouvrir des choses au fil des revisionnages. ca c'est tres chouette. Bien que pour l'odysee de l'espace j'avoue n'y avoir jamais rien compris malgré les multiples visionages :-) Et pourttant je me regale toujours autant. Lynch aussi est pas mal : si tu prends Mulholland drive, il y a des forums entiers dediés à l'interprétation de de film. j'adore! pour Eyes wide shut on dit qu'il y a des secrets de illuminatis lol ! vrai ou pas vrai on s'en fout mais ca oblige a etre attentif à tout. D'ailleurs la musique de ce film passée à l'envers est absolument etonnante. Tout ça dans ces film, c'est passionnant.
Vaut mieux pas etre un "bien pensant" comme ça t'es pas géné !
L'interet de films de Kubrick, selon moi bien sur, est de pouvoir decouvrir des choses au fil des revisionnages. ca c'est tres chouette. Bien que pour l'odysee de l'espace j'avoue n'y avoir jamais rien compris malgré les multiples visionages :-) Et pourttant je me regale toujours autant. Lynch aussi est pas mal : si tu prends Mulholland drive, il y a des forums entiers dediés à l'interprétation de de film. j'adore! pour Eyes wide shut on dit qu'il y a des secrets de illuminatis lol ! vrai ou pas vrai on s'en fout mais ca oblige a etre attentif à tout. D'ailleurs la musique de ce film passée à l'envers est absolument etonnante. Tout ça dans ces film, c'est passionnant.
- Olivier Sanguy
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juin 2014
14
19:32
Re: Une soirée chez Kubrick
Pour 2001, l'explication "rationnelle" la plus courante est la suivante (basée notamment sur les écrits de Clarke).
Le monolithe est une sorte d'outil envoyé par une civilisation ET qui a atteint un niveau de développement quasiment incompréhensible pour nous.
Le monolithe "induit" une évolution chez le "pré-homme" (utilisation de l'os comme outil/arme, discours kubrickien typique sur la dualité de notre espèce capable du bon, l'outil, comme du mauvais, l'arme).
Le monolithe sur la Lune est une "burglar alarm" comme l'appelait Kubrick (c'est sa veuve qui me l'a dit) enfoui sous le sol lunaire et dont la découverte par l'humanité signale que nous avons atteint un niveau de développement technologique qui autorise le voyage spatial.
Ce monolithe envoie un signal vers Jupiter. Dave Bowman qui est le seul rescapé de la "crise de nerf" d'HAL rencontre un grand monolithe autour de Jupiter qui est une "porte" (trou de vers, translateur, etc.). Bowman est alors hébergé dans une sorte "d'aquarium" car son corps physique est incompatible avec l'environnement des ET (qui sont peut-être même passés à un stade tellement évolué qu'ils n'ont plus de corps physique). Le corps physique humain est même probablement incompatible avec la faculté de rentrer en contact avec ces êtres. Ils laissent donc son corps vieillir dans un environnement contrôlé afin de le "pousser" (comme le singe pré-homme) vers un nouveau stade de d'évolution symbolisé par le foetus (dit starchild - enfant des étoiles).
Plus symboliquement, aller vers les étoiles exigera de l'Homme qu'il évolue de façon significative afin de saisir (ou tenter de saisir) l'inconnu qui se présente à lui.
Le monolithe est une sorte d'outil envoyé par une civilisation ET qui a atteint un niveau de développement quasiment incompréhensible pour nous.
Le monolithe "induit" une évolution chez le "pré-homme" (utilisation de l'os comme outil/arme, discours kubrickien typique sur la dualité de notre espèce capable du bon, l'outil, comme du mauvais, l'arme).
Le monolithe sur la Lune est une "burglar alarm" comme l'appelait Kubrick (c'est sa veuve qui me l'a dit) enfoui sous le sol lunaire et dont la découverte par l'humanité signale que nous avons atteint un niveau de développement technologique qui autorise le voyage spatial.
Ce monolithe envoie un signal vers Jupiter. Dave Bowman qui est le seul rescapé de la "crise de nerf" d'HAL rencontre un grand monolithe autour de Jupiter qui est une "porte" (trou de vers, translateur, etc.). Bowman est alors hébergé dans une sorte "d'aquarium" car son corps physique est incompatible avec l'environnement des ET (qui sont peut-être même passés à un stade tellement évolué qu'ils n'ont plus de corps physique). Le corps physique humain est même probablement incompatible avec la faculté de rentrer en contact avec ces êtres. Ils laissent donc son corps vieillir dans un environnement contrôlé afin de le "pousser" (comme le singe pré-homme) vers un nouveau stade de d'évolution symbolisé par le foetus (dit starchild - enfant des étoiles).
Plus symboliquement, aller vers les étoiles exigera de l'Homme qu'il évolue de façon significative afin de saisir (ou tenter de saisir) l'inconnu qui se présente à lui.
juin 2014
14
21:28
Re: Une soirée chez Kubrick
Merci Olivier ! tu viens de me donner une grosse envie de revoir le film ! avec un oeil nouveau.
Mais Hal ? est ce qu'il n'est pas commandé par une force extérieure? il sabote le voyage. Pourquoi ? est ce que tu as une explication?
Mais Hal ? est ce qu'il n'est pas commandé par une force extérieure? il sabote le voyage. Pourquoi ? est ce que tu as une explication?
- Olivier Sanguy
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juin 2014
14
22:32
Re: Une soirée chez Kubrick
C'est expliqué dans 2010 (le livre comme le film).
HAL a reçu comme instruction de cacher aux deux astronautes actifs (les autres dorment) le but réel de la mission, à savoir le monolithe près de Jupiter. Or c'est en contradiction interne avec la programmation de base de HAL qui lui ordonne de retranscrire et analyser les données sans distorsion (HAL explique d'ailleurs lui-même ce but premier dans l'interview qu'il accorde à la télé). Donc HAL est confronté à une impossibilité logique dont l'échappatoire est l'élimination des humains car ainsi il peut accomplir la mission mais sans avoir à leur mentir.
Kubrick sème ça et là des indices très subtils comme (paraît-Il car je ne suis pas spécialiste de la question) la solution du jeu d'échec face à l'un des astronautes qui n'est pas optimale (rappelons que Kubrick était un très bon joueur d'echec). HAL est donc déjà sous le coup de son "stress informatique".
Sur un plan plus symbolique, le défaut de HAL et la nécessité de le débrancher montre aussi que l'évolution humaine vers un stade plus avancé ne passe pas par une aide cybernétique mais par le développement de la conscience humaine (ce qui arrive lorsque Bowman rencontre le monolithe à la fin).
HAL a reçu comme instruction de cacher aux deux astronautes actifs (les autres dorment) le but réel de la mission, à savoir le monolithe près de Jupiter. Or c'est en contradiction interne avec la programmation de base de HAL qui lui ordonne de retranscrire et analyser les données sans distorsion (HAL explique d'ailleurs lui-même ce but premier dans l'interview qu'il accorde à la télé). Donc HAL est confronté à une impossibilité logique dont l'échappatoire est l'élimination des humains car ainsi il peut accomplir la mission mais sans avoir à leur mentir.
Kubrick sème ça et là des indices très subtils comme (paraît-Il car je ne suis pas spécialiste de la question) la solution du jeu d'échec face à l'un des astronautes qui n'est pas optimale (rappelons que Kubrick était un très bon joueur d'echec). HAL est donc déjà sous le coup de son "stress informatique".
Sur un plan plus symbolique, le défaut de HAL et la nécessité de le débrancher montre aussi que l'évolution humaine vers un stade plus avancé ne passe pas par une aide cybernétique mais par le développement de la conscience humaine (ce qui arrive lorsque Bowman rencontre le monolithe à la fin).
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juin 2014
14
23:40
Re: Une soirée chez Kubrick
Coucou !
En lisant tout ça, ça me fait prendre conscience qu'il faut vraiment que je revoie 2001. Ça fait tellement longtemps.
En lisant tout ça, ça me fait prendre conscience qu'il faut vraiment que je revoie 2001. Ça fait tellement longtemps.
Astramicalement,
Benjamin
Benjamin
juin 2014
15
09:27
Re: Une soirée chez Kubrick
Mais tout s'éclaire ! j'ai toujours regardé ce film au premier degrès parceque j'aime l'ambiance mystérieuse, onérique meme. Et le fait de ne pas comprendre le sens profond ne me génait pas. Et meme, j'ajoute que ne pas comprendre contribue a l'intensité poétique. C'est ma façon personnelle de voir les choses. D'autres commme David pensent que c'est ennuyeux (et encore il est poli lol !!! ).
En tous cas je vais le revoir à la lumière de tes explications, Olivier!
Bon dimanche à tous(tes)
Hervé
En tous cas je vais le revoir à la lumière de tes explications, Olivier!
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juin 2014
15
09:54
Merci Olivier pour ce témoignage sur cet immense réalisateur que fût Kubrick.
Mais, même si son regard cinématographique a parfaitement saisi et retransmit la richesse et l'innovation de 2001, il ne faut pas oublier que l'auteur, Arthur C Clarke en est le véritable auteur et visionnaire. C'est un jalon incontournable de l'histoire de la science fiction comme Franck Herbert et Asimov, chacun dans une voie conceptuelle de l'écriture d'un avenir possible bien typée et remarquable.
Je ne me suis jamais ennuyé de les lire (plusieurs fois et à chaque fois avec la joie de découvrir un nouveau détail manqué dans les précédente lecture) et de voir aussi le film. Dommage que les autres auteurs cités n'est pas eu un "Kubrick pour les porter ainsi magnifiquement à l'écran.
Je me rappelle encore de mon premier visionnage de 2001 à sa sortie en salle. Les gens sortaient en masse, ayant complètement décrochés lorsque Bawman se baladait dans sont appartement . C'était compréhensible car il manquait de culture fantastique et de rêve.
A lire aussi La série des Rama du même auteur qui explore encore d'une manière complémentaire les possibles rencontres avec une intelligence supérieure avec cette sensation profonde que c'est peut-être pour demain car très réaliste ne faisant appel qu'à des environnement tirés de notre science connue sans faire appel à des technologies exotiques et trop présente dans les histoire de maintenant.
Mais, même si son regard cinématographique a parfaitement saisi et retransmit la richesse et l'innovation de 2001, il ne faut pas oublier que l'auteur, Arthur C Clarke en est le véritable auteur et visionnaire. C'est un jalon incontournable de l'histoire de la science fiction comme Franck Herbert et Asimov, chacun dans une voie conceptuelle de l'écriture d'un avenir possible bien typée et remarquable.
Je ne me suis jamais ennuyé de les lire (plusieurs fois et à chaque fois avec la joie de découvrir un nouveau détail manqué dans les précédente lecture) et de voir aussi le film. Dommage que les autres auteurs cités n'est pas eu un "Kubrick pour les porter ainsi magnifiquement à l'écran.
Je me rappelle encore de mon premier visionnage de 2001 à sa sortie en salle. Les gens sortaient en masse, ayant complètement décrochés lorsque Bawman se baladait dans sont appartement . C'était compréhensible car il manquait de culture fantastique et de rêve.
A lire aussi La série des Rama du même auteur qui explore encore d'une manière complémentaire les possibles rencontres avec une intelligence supérieure avec cette sensation profonde que c'est peut-être pour demain car très réaliste ne faisant appel qu'à des environnement tirés de notre science connue sans faire appel à des technologies exotiques et trop présente dans les histoire de maintenant.
TS APO 80 560, réducteur TS 0,79, Vixen GP goto SynScan, Canon 600D défiltré Galli, Optolong L-eNhance, ZWO 120 MM .
Chili 2003 et 2015[/b][/color]
http://www.photo-pugliesi-jean-luc.fr/" onclick="window.open(this.href);return false;
Chili 2003 et 2015[/b][/color]
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- David
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juin 2014
15
11:16
Re: Une soirée chez Kubrick
J'ai adoré "Rendez-vous avec Rama". Tellement original et prenant.
Je pense que tu peux aussi citer Philippe K. Dick, l'homme qui te met la tête à l'envers après chacun de ses livres.
Je pense que tu peux aussi citer Philippe K. Dick, l'homme qui te met la tête à l'envers après chacun de ses livres.
- Olivier Sanguy
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juin 2014
15
11:31
Re: Une soirée chez Kubrick
thedep : oui, le rythme de 2001 est lent, surtout comparé à certains films actuels (que j'apprécie aussi). Comme disait Kubrick : "La contemplation est un art qui se perd". Les astrams en visuel le comprendront !
Jean-Luc, d'accord avec toi, Clarke était un grand. Il a même eu l'idée des satellites géostationnaires dans une publication scientifique (il a calculé à quelle altitude un sat tourne en même temps que la Terre et souligné l'utilité pour les télécoms) mais n'a jamais déposé le principe volontairement pour que ce soit utilisé. Il aurait pu être milliardaire !
Jean-Luc, d'accord avec toi, Clarke était un grand. Il a même eu l'idée des satellites géostationnaires dans une publication scientifique (il a calculé à quelle altitude un sat tourne en même temps que la Terre et souligné l'utilité pour les télécoms) mais n'a jamais déposé le principe volontairement pour que ce soit utilisé. Il aurait pu être milliardaire !
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juin 2014
15
12:04
Re: Une soirée chez Kubrick
Et puis les petits "frères" de Clarke, Forward (Le vol de la libellule), Sheffield (Les chroniques de Mc Andrew)... Je sens qu'il va y avoir de la relecture de livres de SF au programme cet été !
Merci de réactiver cette sève littéraire.
Merci de réactiver cette sève littéraire.
- David
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juin 2014
15
14:39
Re: Une soirée chez Kubrick
Autant j'ai beaucoup aimé le livre. Autant le film j'ai du mal.Olivier Sanguy a écrit :thedep : oui, le rythme de 2001 est lent, surtout comparé à certains films actuels (que j'apprécie aussi). Comme disait Kubrick : "La contemplation est un art qui se perd". Les astrams en visuel le comprendront !
Jean-Luc, d'accord avec toi, Clarke était un grand. Il a même eu l'idée des satellites géostationnaires dans une publication scientifique (il a calculé à quelle altitude un sat tourne en même temps que la Terre et souligné l'utilité pour les télécoms) mais n'a jamais déposé le principe volontairement pour que ce soit utilisé. Il aurait pu être milliardaire !
C'est sûr qu'il ne faut pas être fatigué avant de commencer à la voir.
- Laurent Ferrero
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Magnétar
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juin 2014
15
14:48
Re: Une soirée chez Kubrick
2001 c'est un film que j'ai vu plusieurs fois quand j'étais ado et je suis resté depuis sur mon avis de cette époque où je n'avais pas tout saisi et du coup j'ai gardé le même arrière goût que David. Faudrait que je le revois avec un regard plus mature.
Par contre j'ai aprécié le clin d'oeil à HAL avec l'ordinateur de contrôle autoritaire du vaisseau des humains dans Wall E
Sinon à propos de Arthur C. Clarke, ce n'est pas lui qui avait imaginé aussi un ascenseur spatial avec une sorte de gigantesque conduit flexible pour rejoindre les stations orbitales ?
Par contre j'ai aprécié le clin d'oeil à HAL avec l'ordinateur de contrôle autoritaire du vaisseau des humains dans Wall E
Sinon à propos de Arthur C. Clarke, ce n'est pas lui qui avait imaginé aussi un ascenseur spatial avec une sorte de gigantesque conduit flexible pour rejoindre les stations orbitales ?
Taurus 508 mm et Canopus 381 mm
http://splendeursducielprofond.eklablog.fr/
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