Une soirée chez Kubrick

[BBBenj]

Coucou !

Tu sais, Jean-Bernard, ce moment de Blade Runner que tu évoques, c'est une de mes scènes favorites au cinéma. Je l'ai vu plus d'une dizaine de fois, et je ne peux m'empêcher, à chaque fois, aussi préparé que je le sois, de verser des larmes devant tant de tristesse, de poésie, de regrets. Bien souvent, l'évocation seule a cet effet. Un grand, très grand moment dans ma vie cinématographique.

[Laurent Ferrero]

Ah ouiiii, grande scène que celle-là, d'une rare intensité. La bande sonore de Vangelis n'y est pas pour rien, le CD du film est un chef d'oeuvre !

[matakiterangui]

Bonjour les Cinéphiles, Benjamin et Laurent, un grand, grand merci pour votre ressenti de cet intense film,
comme tu dis, Laurent, les morceaux de musique de Vangélis font littéralement "décoller de la Terre" le spectateur, il n'y a pas d'autre mot !
Amicalement jb.

[Pugliesi J-L]

Bonjour à tous

À mon tour d'encenser ce film magnifique.
Il n'y a pas une seule image inutile, un montage parfait et une bande son hors norme, une voix off inimaginable d'intensité.
Et les détails, comme le toit du poste de police encombré de détritus qui montrent la vétusté des lieux.
Les rues et les commerces, la foule dense, opprimante, plus vrai que nature.
Les acteurs avec une composition des jeux de rôle extraordinaire, émouvants.
Je les aime tous du "bon" au plus "méchant" même si ces définitions ne sont pas parfaites pour les définir car ces personnages sont tellement complexes. Ils sont beaux et belles et attachants.
Au début je balance pour la cause humaine et à la fin je suis dans le camp des répliquants car ils sont plus humains que les humains et donne une grande leçon de vie.
Les scènes hors normes quand la danseuse au serpent se fait "éliminer", Lorsque le chef des répliquant s'enfonce le clou dans la main et lâche la colombe lorsqu'il meurt. C'est son âme qui s'envole.
Bon j’arrête là car je vais raconter tout le film.

[matakiterangui]

Whaouh, Jean Luc,
ÇA, c'est exactement "LE" commentaire qu'il faut faire à propos de cette "œuvre", car comme tu le dis bien, même
l'être humain est rattrapé par le temps qui passe, un peu moins vite que pour celui des Réplicants (plus humain que l'humain, telle est la devise de la Tyrell Corporation...) parce que JF Sébastien est atteint d'un vieillissement prématuré, "compensant sa solitude par la construction en tant que généticien pour la Tyrell corp. de deux automates qui semblent, bien qu'humoristiques, combien "dérisoires" dans la vie "factice" qu'ils "compensent" lorsqu'ils accueillent, JF le soir,quand il regagne son immense appartement lugubre et glauque dans ce monde de laissés pour compte, dont les "privilégiés" ont quitté la Terre pour vivre dans les "Colonies de l'espace" vantées par une pub aérienne à néons aussi colorés que
"futile".
Je vois que le très "noble et fin" symbole de la Colombe blanche qui s'envole de la main de Nexus 6 à la fin, ne t'a pas échappé : Super ça
et comme l'a fait remarqué Laurent, la "délectable" musique de Vangélis notamment lorsque la créature de rêve et de éclatante de féminité, Rachel, la secrétaire-Réplicant (sic, voilà le genre de Réplicant, qui en plus a elle, une espérance de vie indéterminée, veinard Deckaert !!!!, que j'aimerais "rencontrer"... même pas sur Meetic, donc il ne reste que les Mythiques Dentelles du Cygne...)
joue du piano dans l'appartement de Deckaert : Irréel ce passage, irréel (et peut être, tant mieux...)
Bon, je reviens sur Terre,je fais comme toi, je m'arrête là, mais on en reparlera avec tous les Ragbristes...
jb.